Appel à communication : Flexibilité et Stabilité financière : A la recherche de bons outils

Appel à communication

LABORATOIRE MANAGEMENT-FINANCE et COMPTABILITE
FSJESK
LABORATOIRE DES SCIENCES DE GESTION, FSJESR-AGDAL,
GROUPE ESC PAU
ORGANISENT UN COLLOQUE INTERNATIONAL

Flexibilité et Stabilité financière : A la recherche de bons outils

Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales de Kénitra
Les 12 et  13 Mai 2017

Le système  financier  est  composé  de  plusieurs  formes  d’institutions  allant  des établissements de crédit aux sociétés d’assurance en passant, également, par les entreprises d’investissement,  les  établissements  financiers  et ceux  de  la  microfinance.  Ce  caractère multidimensionnel  et  parfois  abstrait  ne  facilite  guère  le  contrôle  et  la  supervision  des activités financières en raison notamment à l’existence d’interrelations et d’interactions qui identifient une large exposition au risque de contagion.
Les  enseignements  de  la  crise  mondiale  de  2008  ont  permis  de  donner  un  nouvel  élan  à l’analyse des activités du système financier et une nouvelle appréciation et définition de la notion  de  risque.  La  relecture,  faite  par  les  théoriciens  et  les  praticiens, de  la  finance  a  fait ressortir de nouveaux créneaux de recherche qui font d’ores et déjà couler beaucoup d’encre. De  même,  quelques  acceptations  théoriques  et  pratiques,  que  ça  soit  dans  le  domaine  des politiques  publiques  où  des  pratiques  de  supervisions et  de  régulations,  sont  en  train  de s’adapter pour intégrer les nouveautés en la matière. 
En effet, la crise financière internationale a mis en exergue l’importance de la fonction de stabilité financière et la nécessité d’adopter une politique macro prudentielle,  en  parallèle  à celle micro prudentielle, pour évaluer et limiter les risques systémiques. Bien que les Banques centrales  considèrent  que  la  stabilité  financière  relève  de  facto  de  leur  propre  sort  pour  des raisons historique et pratique, la crise financière  a relancé les débats sur le rôle des autorités monétaires  dans  la  préservation  de  la  stabilité  financière  et  sur  leurs  capacités  à  mener efficacement  cette  mission.  Plusieurs  questions  se  posent  à  ce  niveau  notamment  la  capacité de  la  Banque  Centrale  à  jumeler  entre  la  politique  monétaire  et  la  politique  de  stabilité financière.  Aussi,  la  relation  étroite  et  parfois  contradictoire  entre  la  régulation  micro prudentielle et celle macro prudentielle.
Par  ailleurs,  les  interventions  réussies  des  Banques  centrales  durant  la  crise  de  2008  ont appuyé l’intérêt d’intégrer explicitement la fonction de stabilité financière dans leur mandat. Toutefois,  l’attribution  d’une  telle  mission  soulève  des  interrogations  sur  les  outils,  les objectifs  et  les  instruments  à  mettre  en  place,  ainsi  que  sur  l’utilité  des  instruments traditionnels  de  la  politique  monétaire  et  sur  les  interactions  éventuelles  entre  la  stabilité financière  et  la  stabilité  des  prix.  Ainsi,  les  Banques  centrales  chargées  de  la  stabilité financière  ont  été  amenées  à  adapter  leurs  dispositifs  légal,  informationnel,  institutionnel  et analytique et s’inscrire davantage dans un cadre de coopération multilatérale. Aussi et avec l’élargissement de leur mandat, elles doivent parvenir à gérer de nouveaux types  de  risques liés à leur crédibilité vis-à-vis des agents économiques. Parallèlement,  si  les  Banques  centrales ont l’habitude de mener efficacement la politique monétaire en bénéficiant d’une autonomie parfaite et d’un processus décisionnel approprié, en matière de stabilité financière ce processus demeure plus ambigu. En effet, quelques décisions doivent être formulées en concertation avec d’autres autorités publiques, particulièrement, en cas d’intervention sur des institutions à caractère systémique  ou  de  mobilisation  de  fonds publics.
L’engagement du Maroc dans un processus continu de flexibilisation du régime de change pose  également  de  nouvelles  interrogations  que  ça  soit  sur  le  plan  des  politiques  publiques orthodoxes où même en ce qui concerne la stabilité financière. Le choix du régime de change, un pivot de toute politique monétaire est élément indispensable à la flexibilité. Un système de change  flexible  paraît  plus  adapté  à  un  pays  qui  subit  des  chocs  réels  fréquents.  Mais,  si  ce pays  connait  également  des  problèmes  de  crédibilité  dans  la  conduite  de  ses  politiques monétaire  et  budgétaire,  alors  un  régime  fixe  lui  conviendrait  mieux.  De  prime  abord,  la flexibilisation est à même d’accentuer l’exposition au risque de change et au durcissement des expositions  bilatérales  des  banques.  Bien  que,  effectivement,  un  régime  de  change  flexible permettra d’actionner la politique monétaire (libération d’un nouvel instrument), toutefois, plusieurs  questions  attendent  des  éléments  de    réponse    pour  garantir  une  sortie  efficace  en absence  de  risque.  Alors,  les  autorités  sont  devant  un  choix  décisif  qui  vise  à  optimiser  la fonction suivante : plus de flexibilité et moins d’instabilité financière. Le taux de change entre dans  les  arbitrages  qui  guident  les  décisions  des  agents  économiques  dans  leurs  transactions sur les biens et services ou le placement de leur épargne.
Afin de jauger de l’importance relative des composantes conjoncturelles et tendancielles de la croissance du PIB, Les politiques structurelles doivent traiter les racines de la défaillance des marchés  pour  contribuer  à  la  stabilité  et  à  accroître  la  capacité  à  absorber  les  chocs. L'importance  des  facteurs  de  court  terme  (anticipations,  politiques  monétaires)  masque l'influence  des  variables  de moyen  terme  sur  lesquelles  la  théorie  économique  met  l'accent (solde courant, accumulat ion patrimoniale, compétitivité).La politique monétaire est en mesure de stabiliser l’activité. Par contre, elle peut s’avérer contre-efficace contre un choc asymétrique.   En effet, quel que soit le mécanisme par lequel intervient la contrainte extérieure (prime de risque ou effet de richesse), le taux d'intérêt réel, le taux de change réel et la production sont contraints à long terme par les conditions de l'offre nationale,  la  demande  étrangère  pour  les  produits  nationaux, le  taux  d'intérêt  réel  étranger  et par  les  déséquilibres  extérieurs  accumulés,  à  inflation  donnée.  Le  système  de  change influence à la fois les performances extérieures et domestiques des pays. Il ne fait aucun doute que la flexibilité procure, dans son ensemble, d’énormes avantages. Elle constitue une source de discipline macroéconomique limitant l’adoption de politiques non viables.
A l’heure actuelle, où les taux d’intérêt sont au voisinage de zéro, les autorités de régulations ont  été  plus  actives  au  moyen  des  politiques  non  conventionnelles.  Ces  interventions, qualifiées de quantitatives, ont visé plus la stabilité que l’objectif d’inflation. A cet égard, un remaniement  du  débat  autour  de  la  politique  monétaire  est  nécessaire  pour  comprendre  en grande partie la frontière entre la stabilité financière et la politique monétaire.
Dans  cette  perspective,  ce  séminaire  international  sur  la  stabilité  financière  et  la  flexibilité vise  à  présenter  quelques  réponses  nécessaire  et  non  suffisante  pour  le  cas  du  Maroc  en  se référant  essentiellement  aux  expériences  internationales  en  la  matière  et  également  en  tenant compte  des  spécificités  du  cas  marocain.  Plusieurs  questions  seront  donc  traitées  dans  cette manifestation notamment celles en relation avec le rôle de la Banque centrale dans le maintien de  stabilité  financière,  les  réformes  à  envisager  pour  adapter  le  processus  décisionnel  à  cette nouvelle  mission,  les  interactions  éventuelles  entre  la  politique  de  stabilité  financière  et  les autres  politiques  de  stabilisation  (change  et  politique  monétaire  et,  enfin,  le  cadre  analytique visant  à  évaluer  la  stabilité  du  système  financier et  les  outils  d’évaluation  des  nouveaux risques.

Axes du colloque
Stabilité financière: définitions, objectifs et instruments;
Politique macro prudentielles, politiques monétaire et budgétaire;
Cadre analytique de la stabilité financière et outils d’évaluation;
Politique macro prudentielle et croissance économique;
Régime de change et stabilité financière;
Les modèles de choix des régimes de change;
Le rôle attribué aux Banques centrales et les instruments à leur disposition;
Les éventuelles interactions entre la stabilité des prix et la stabilité financière;
Risque de contagion et dynamique des chocs.

Calendrier
15 Mars 2017 : Date  limite  d’envoi  des  propositions  des communications par   voie électronique à  colloque.FSF2017@gmail.com
29 Mars 2017 : Notification de la décision du comité scientifique
15 Avril  2017 : Date limite d’envoi des communications retenues
12 et 13 Mai 2017 : Tenue du colloque

Instructions aux auteurs
Les  contributions  préciseront,  en  deux  pages  maximum,  la problématique,  la  méthodologie appliquée et les principaux éléments de bibliographie. Les communications peuvent porter sur des aspects théoriques, empiriques ou méthodologiques.
Les communications écrites, ainsi que les présentations orales, pourront être en français ou en anglais, qui seront les langues officielles de la conférence.
Frais d’inscription 600 Dhs : ces frais** couvrent l’accès aux sessions, la documentation, les déjeuners et les pauses café.

Coordination
Driss DAOUI, FSJESK, UIT (Président du comité d’organisation)
Mounia SLIMAN, FSJESK, UIT (Vice Présidente du comité d’organisation)
Mohammed Amine BALAMBO, FSJESK, UIT
Youssef ERRAMI, ESC PAU
Zakaria FIRANO, FSJESR-Agdal, UM5R

Comité d’Organisation
ACHOUR Fatima Zahra (FSJESK, UIT)
ASSALIH Hicham (FSJESK, UIT)
AZOUAOUI Hassan (FSJESK, UIT)
BALAMBO Mohammed Amine (FSJESK, UIT)
BENABDELHADI Abdelhay (ENCGK, UIT)
BOUSSEDRA Faouzi (FPJ, UCD)
DAOUI Driss (FSJESK, UIT)
ERRAMI Youssef (ESC Pau)
FIRANO Zakaria (FSJESR, UM5R)
KHATORI Youssef (FSJESK, UIT)
MANSOURI Zahra (FSJESK, UIT)
OMARI ALAOUI Lalla Zhor (FSJESK, UIT)
SLIMAN Mounia (FSJESK, UIT)
TORRA Mohammed (FSJESK, UIT)

Comité Scientifique
Abdelhay BENABDELHADI (ENCG Kénitra, UIT)
Abdellah HOUASSAINI (FSJESK, UIT)
Abderrahman HASSI (Université Al Akhwayen)
Adib BENSALEM (ESCE Paris)
Adib FILALI FATINE (FSJESS, UM5R)
Adil AKAABOUNE (El Hosn University, UAE)
Driss DAOUI (FSJESK, UIT)
Falk WAGENHAUSEN (Université d’Aix Marseille)
Fatima Zahra ACHOUR (FSJESK, UIT)
Florent DEISTING (ESC Pau)
Fouad JAWAB (EST Fès, USMBA)
Gilles PACHE (Université d’Aix Marseille)
Hassan AZOUAOUI (FSJESK, UIT)
Jacques JAUSSAUD (Université de Pau et des Pays de l’Adour)
Jamal EL BAZ (EST Agadir, UIZ)
Jean Louis MONINO (Université de Montpellier)
Lalla Zhor OMARI ALAOUI (FSJESK, UIT)
Mohamed BOUSSETTA (FSJESK, UIT)
Mohamed EL HADDAD (FSJESR, UM5R)
Mohammed Amine BALAMBO (FSJESK, UIT)
Sâad BENBACHIR (FSJESR, UM5R)
Sébastien CHANTELOT (ESC Pau)
Soulaimane LAGHZAOUI (ENCG Kenitra, UIT)
Youssef ERRAMI (ESC Pau)
Zakaria FIRANO (FSJESR, UM5R)

Partenaires
Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres.
Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST).
Centre Régional d’Investissement (CRI) de la Région Gharb–Chrarda-Beni Hssen.
Région du Gharb Chrarda Beni Hssen.
Université Ibn Tofail Kénitra.
Université Mohamed V Agdal Rabat.

Contact
Faculté  des  Sciences  Juridiques  Economiques  et  Sociales  Kénitra,  Campus  universitaire Maamora BP:2010,  Kénitra, Maroc.
Tél : +212 537 329 218, Fax : +212 537 329 218

Courriel :
colloque.FSF2017@gmail.com

** Les frais d’inscription, ainsi que les frais de transport et d’hébergement, sont à la charge des participants.


Rechercher dans ce site

Contactez-nous

Nom

E-mail *

Message *

Nombre total de pages vues